→ Elle possède un tatouage en forme d'étoile sur le poignet noirci à l'intérieur. Elle en as rajouté une seconde lorsqu'elle à apprit l’existence de sa sœur jumelle. Un moyen de la sentir toujours avec elle.
→ Elle a eu son permis de la seconde fois, trop stressé à la première. Après quoi elle s'est offerte la voiture de ces rêves une Mercury Comète, de couleur noire.
→ Elle a un peur bleu des clowns depuis son enfance.
→ Son deuxième prénom Emily est une référence à la meilleure amie de sa mère qui est aussi sa marraine. Elle ne l'as pas vu depuis son départ de Boston, tout comme ces parents avec qui elle n'a gardé aucun contact.
→ Elle à travailler plusieurs mois dans un fast food sur Boston quand elle n'avait pas d'autre solution pour avoir un peu d'argent, ces parents n'étant pas très riche.
→ Est une grande fan des Beattles et peut passer des soirs entiers devant Grey's Anatomy
→ Elle ne croit pas vraiment en son pouvoir de séduction, déjà tombé amoureuse à deux reprises, elle n'est pas du genre à enchainé les conquêtes.
→ A toujours senti un vide en elle et l'as compris en apprenant pour sa sœur jumelle.
→ Aimerait devenir historienne et entame ces études grâces à ces notes et une bourse qu'elle a reçue.
→ Est assez mystérieuse, douce, intelligente et pleine de vie malgré les épreuves qu'elle a pu traverser.

Je m'attarde sur la fenêtre qui tremble sous l'effet du vent. La neige tombe à gros flocons se soir ce qui semble normal pour un soir de novembre je suppose. Une fois de plus le froid envahi la maison, assise devant la cheminé une tasse de chocolat chaud à la main je tremble dans mon pull blanc espérant un peu de chaleur pour réchauffait mon corps frêle. Sur les canapés mes parents semble passionné par l'un de ces films qui ne passent qu'uniquement à noël, des histoires plus ou moins stupide qui ne valent pas grand chose à mes yeux. Je soupire espérant que l'un d'entre eux se décide à aller chercher une buche dans le jardin mais je peux toujours espérer " Pap.. " même pas le temps de finir, cela ne m’étonne pas d'ailleurs " T'as plus cinq ans, débrouille toi " il n'est pas méchant, loin de là je dirais que c'est un bon père. Pas le genre de père que l'on voit dans les séries américaine ou dans les films de noël mais au moins il est là. J'estime que c'est tout de même une chance de l'avoir. Une fois debout, la nuit semble encore plus sombre que les autres jours, loin d'être rassuré par le vent, la neige et le coté obscure j'enfile les bottes en caoutchouc qui se trouve à l'entrée, ma mère les empruntes quand elle va faire le jardin, très rarement. Nous vivons à Boston dans une petite banlieue éloigné de tous, je n'ai presque connu que ça dans toute ma vie. A seize ans je n'ai pas une grande bande d'amis comme la moitié des filles de l'école et je n'ai pas de copain, j'ai le strict minimum mais je me sens souvent seule. Le craquement de la neige sous mes pas me rend encore plus nerveuse et le froid glissant sur mes jambes nues me glace le sang. J'ai presque la sensation qu'un énorme loup va sortir de nul part pour me dévorer, un peu rêveuse. Mes buches à la main je rentre rapidement à la maison les installant dans le feu qui me réchauffe doucement " Ramène moi un verre Aria " la douce voix de maman, elle est allongé dans le sofa saoule comme souvent. Dans mes plus lointain souvenir elle m'a toujours appelé Aria quand elle décide de me parler bien sur, elle ne m'aime pas comme une mère devrait aimer sa fille, je suis son fardeau, celui qui lui empêche de faire ce qu'elle veut quand elle veut. Elle rejette ces fautes sur moi depuis toujours " Tu as assez bu maman " ce n'est pas dit méchamment ou comme un reproche mais elle le prend ainsi en se redressant et ne me laçant ce regard qui en dit long sur ces pensées à mon égard. Elle se mets à hurler des insultes principalement, la tête baisser j'encaisse. Nous ne sommes plus proche, j'ai arrêté de croire en la famille depuis longtemps, j'aurais pu trouver pire, mais j'aurais pu avoir tellement mieux " J'aurais du t'abandonner comme ta sœur, j'peux vraiment être conne " la froideur de ces mots me crispe et me bloque sur place. Une minute de silence alors que je suis début sans même m'en rende compte " Sœur ? " je le répété plusieurs fois pour être sur d'avoir compris. Je suis la victime d'un mensonge, de son mensonge, elle n’éprouve aucun regret, le son de sa voix est si roc qu'elle me confit même son indifférence à mon égard " Une bonne à rien et une fainéante. J'avais dit à ton père de laisser les deux mais non monsieur à voulu en garder une ... Quelle erreur " les larmes montent toute seule. Je ne pleure pas, jamais, mais c'est la fois de trop. Je m'enfuie, quittant tout ce qui comptait encore ce matin, ils n'étaient pas formidables, mais ils étaient mes parents désormais ils sont mon passé.


Tu aurais du prendre un truc plus chaud idiote, ma première pensée alors que je marche le long de la route enneigé dans un simple jeans et dans mon pull blanc. Deux jours, cela doit faire deux jours que j'ai quitté la maison, deux jours à marché sans but précis sous le froid, je suis presque surprise d'être encore en vie. Il me reste encore des provisions, mais une chose est sur il me faut trouver une solution. Les lumières d'un coffee-shop se dessine au loin et je peux presque me voir sauté de joie à l'idée de sentir mes lèvres sur une tasse de café chaude. Sans même m'en rendre compte j'utilise ma force pour courir et me rendre à l'intérieur. Il est très tôt, cinq heures peut être six mais c'est ouvert. Il me reste quelques dollars que j'ai gagné en travaillant dans le fastfood du coin de la rue, rien de valorisant mais j'avais besoin d'argent mes parents dépensant le leur dans la bière et autres alcool en tout genre " Un café s'il vous plait " je me suis toujours montré polie à l'égard de ma famille. Même tremblante de froid c'est le sourire aux lèvres que je demande ceci à la vieille dame qui travaille ainsi. Ce n'est pas dure de voir que je suis glacée, elle le remarque " Vous avez l'air épuisée mademoiselle ca va ? " j'hoche la tête ne perdant pas mon sourire " Oui merci. Je peux avoir une part de tarte s'il vous plait ? " je sors mes quelques billets froissés, elle me l'offre me voyant dans une dure période. Assise dans le fond de la salle je sens un regard sur moi, levant la tête je découvre un homme, il doit avoir quarante ans peut être plus, les cheveux gris et les yeux très clairs comme les miens, il a l'air si gentil " Tu es seule petite ? " je dois avoir l'air d'une enfant effrayé, je n'ai que seize ans au fond, il comprend à mes yeux que oui, mais il comprend aussi que j'ai besoin d'être seul il s'en va " Monsieur, vous .. Vous allez ou ? " il se tourne " Santa Rose, Nouveau Mexique ma jolie " je souris doucement " Vous pouvez m'y emmenez ? " je n'ai pas prévu, c'est le hasard mais c'est peut être ma solution. La demi heures qui suit je suis assise à coté de lui dans son 4X4 vert foncé, c'est un homme profondément gentil je le sens " Que t'arrive t'il pour que tu soit si triste ... ? " un haussement d'épaule " Ariadne ... Disons que les mensonges me rendent triste " après un compliment sur mon prénom, nous passons les heures qui suivent à parler de tout et de rien, il me parle de ces enfants. Henry, il travail en tant que chauffeur routier, à ces mots je ne peux que rire n'ayant jamais vu personne aimer autant ces enfants. Je les envies presque. Les jours passent sans un acte ou une pensée déplacé, il agit presque comme un père avec moi jusqu'à ce qu'il me laisse à l'entrée de la ville " Merci pour tout Henry ... " il sourit, échangeant une étreinte " Bonne chance petite. N'oublie jamais que ce n'est pas ton passé qui fait de toi ce que tu es, c'est ton cœur, n'oublie jamais " il me laisse ces coordonnés au cas ou. Fixant Santa Rosa, je me sens mieux, libre de commençait à vivre dans l'espoir de la trouve un jour. Une chose est sure, je n'oublierais jamais.