→ Reag est faite de haine et de jalousie depuis sa plus tendre enfance à cause de la mal-éducation que lui ont fournis ses parents. La jeune fille n'allait pas de façon régulière à l'école et se faisait la plupart du temps battre, quand sa mère est morte se fut le déclic pour la brune, ainsi elle comprit que la seule manière de sortir de cette misère serait de mourir mais malgré ses nombreuses tentatives de meurtres elle est impossible de franchir le cap et de rejoindre sa mère qui était la seule personne à la hauteur pour la protéger. Encore maintenant elle a quelques problèmes pour écrire, lire et compter.
→ Elle a toujours sur elle un billet de dix dollars et un couteau. Toujours, même lorsqu'elle dort, car pour la fillette c'est les deux bases pour survivre dans un monde où elle n'a pas sa place. Bien sûr, elle essaye de se servir que rarement de ces moyens pour garder ses boucliers mais elle a conscience que cela est dur. Autrement Reagan a un sac à bandoulière où elle met des affaires diverses et où elle range souvent ses courses du moment et des moyens de base (portable, porte-monnaie, ect..) et un gros sac à dos où sont placés toutes ses affaires autres (habits et affaires de toilettes,..)
→ C'est une droguée dans l'âme, elle a toujours un peu de substances illégales sur elle qu'elle cache dans les chaussures qu'elle porte au cas où la police se mettrait dans l'idée de la fouiller. Elle ne pourrait pas se passer de ça, c'est un moyen de se détendre et de penser à autre chose qu'à la vie actuelle. D'ailleurs elle ne lit jamais le journal et sait que très rarement les nouvelles du pays hormis grâce aux personnes qui la prenne en route pour l'emmener jusqu'à Los Angeles.
→ Si elle veut aller à Los Angeles, c'est pour la simple raison que pour elle, cette ville semble être la meilleure, ou du moins à première vue. Elle aurait aimé y allée avec son voisin - dont elle était secrètement amoureuse - mais l'homme a préféré partir à New York pour des études de justice. Shaynes lui en veut énormément de l'avoir laisser dans un tel état, mais elle s'y est fait et essaye de ne pas y penser, les sentiments n'étant pas sa tasse de thé.
→ Elle se prostitue quelques fois quand elle juge urgent, par exemple quand il y a peu de voitures sur les routes et que la seule qui veuille la prendre est pour un peu de cul, mais cela ne la dérange en fait pas plus que ça. Pourquoi ? Tout simplement car pour elle, le sexe ne signifie rien pour elle, seule les actions d'autrui ont un réel impact de l'idée qu'elle se fait d'une personne. Et puis, de toute évidence, ceci est tellement rare qu'elle peut facilement compter le nombre de fois où elle c'est prostituée sur les doigts..
→ C'est une fan de la marque Chevrolet. Sa préférée doit sûrement être Chevrolet Camaro SS 1969 en noir. C'est d'ailleurs son rêve d'en avoir. Elle serait certainement la personne la plus fière si elle l'avait dans ses mains, à elle.
→ Elle aime bien voler les magasins - peu importe le genre - car elle trouve le niveau d’adrénaline complètement amusant et frustrant à la fois. Si elle ne le fait pas au moins une fois dans le mois, elle pète un câble. C'est comme supprimer les cigarettes d'un fumeur.
→ Malgré les apparences, elle aime bien les films à l'eau de rose qui font pleurer (mais elle déteste Titanic !) comme des crétins. Elle trouve ça tellement mignon et au moins comme elle le dit si bien : "c'est beau parce que dans les contes de fées, ça se finit bien" et dans ce monde remplit d'ondes négatives c'est bien d'avoir un peu d'espoirs et de joie bien que ce soit dur pour celle-ci qui a du mal à sourire, à montrer sa joie devant les autres.
→ Aime dormir à a belle étoile pour une raison qui lui est inconnue. Mais, dormir ainsi la fait sentir protégée, libre et penser à de belles choses, ce qu'elle a envie d'avoir mais qu'elle n'a pas. Car oui, même si elle est une personne indépendante majeure qui fait sa vie comme bon lui semble elle n'est pas libre, tout la rattache à son ignoble passé.
→ N'a pas honte d'être la personne qu'elle est, juste le fait d'être une humaine car pour elle, c'est bien la pire chose qui existe sur Terre.

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Ses bras, te maintenant contre la paroi t’empêche de faire le moindre mouvement. Complètement immobilisée, tes yeux supplient de l’aide mais tu n’en trouves aucune. Ta mère, au loin dans la chambre, pleure des larmes de crocodiles complexée par les ravages de son mari. Ton père exerce une force incroyable contre toi. Il te hurle d’essayer de bouger de te défendre, il te dit ça à chaque fois qu’il te prend, te tapes avec la plus grande des violences. A chaque fois tu exécutes ses ordres même si c’est perdu d’avance, sa carrure bien trop imposante même si ton corps d'adolescente est bien entraînée. Oui, tu es rentrée au lycée, pourtant tu n’as pas les capacités pour bien que tu essayes de te maintenir. Ce manque de bases provient du comportement de ton père. Il dit vouloir te protéger en te faisant du mal, en t’habituant à cette sorte d’humiliation mais tu ne comprends pas ses provocations auxquelles tu réponds. Tu cris, encore et encore en essayant de bouger mais ton corps n’est qu’un bloc de glace qui bouillonne mais qui ne fond pas. Reste immobile et glisse de temps en temps. Tu essayes de reprendre ton souffle mais tu te demandes plutôt si un jour, tu ne vas pas mourir de ses agressions et soudainement il te lâche te faisant valser dans le salon en laissant des insultes en tout genre tu réponds par un irrespect sans faille mais il ne dit rien d’autre. Alors, complètement perdue tu montes les escaliers rejoindre ta mère qui te demandes de partir de sitôt. N’ayant ni le courage de ta mère sur tes épaules ni la force de rester dans ce champ de bataille tu cours dans ta chambre, voles un sac au passage et rajoutes des éléments de base, tu fais de même quand tu vas dans la salle de bain et ensuite dans la cuisine. Ton père te regarde faire sans rien dire tout en buvant une bière et tu pares, encore perdue dans une direction inconnue. La seule chose que tu souhaites faire, c’est de fuir cette ambiance trop épaisse à ton goût. Tu ne supportes plus ça. Tu as peur, tes yeux baissent de soumission dès que tu vois ton père par peur qu’il te fasse mal, mais il recommence disant que c’est pour t’entraîner, pour plus tard. Mais toi, tu ne veux pas un meilleur avenir, tu veux un meilleur présent. Tu te diriges vers le parc où tu croises un professeur de mathématique de ton collège que tu n’avais jamais eu. En voyant tes marques rougeâtres et quelques fois bleuâtres il te demande de rester près de lui, ce que tu fais, mais tu ne lui dis rien et dès lors que de bonnes heures se sont écoulées tu te blottis dans ses bras. Une certaine protection te comble et te donnes une chaleur inconnue, quelques heures plus tard tu te retrouves fraîchement lavée avec des habits d’hommes de sport dans son lit et tu le retrouves en train de regarder la télévision avec un verre de lait. C’est le noir total, seule la lumière de l’écran illumine l’appartement. Tu te sens gênée et te demandes subitement s’il n’a pas profité de toi, mais tes pensées espèrent que ce soit faux. Qu’il n’y est eu aucun rapport avec cet homme qui a le double de ton âge. Tu prends les bout du large top que tu sers dans tes poings, ta mâchoire se cambre et tu espères qu’il te parle, fasse quelque chose à ta place mais tu ne fais rien que de le regarder. Et quand tu vois une couverture sur le canapé, tu penses qu’il a dormit pour sa part sur le sofa. Quand il se lève pour aller chercher quelque chose il te voit et ne bouge alors plus. Ses yeux devinrent ronds et disparaissent quelques temps plus tard pour laisser apparaître un fidèle sourire qui lui allait à merveille. Ton cœur bat à une vitesse pratiquement inconnue mais, alors que tu essayes de ne pas penser aux soucis, juste au moment présent ton cerveau se dirige vers ta maison. Ta mère, en difficulté, seule avec ton père violent. Quand tu t’en rends finalement compte tu te presses à chercher tes affaires tout en disant que ta génitrice t’attend, qu’elle ne peut pas rester seule avec ce fou mais il t’avoue d’une façon calme et compréhensible sans y aller trop brusquement que ta mère est morte, qu’elle a vendu l’âme dans la nuit d’une crise cardiaque. Tu cesses de bouger, tu ne pleures pas, encore trop choquée par la nouvelle. Tu as beau tenter de comprendre tu n’y arrives pas. Tu es bloquée dans le temps, impuissante. Comme un humain au bout milieu de l’eau ravageuse. Il s’approche de toi et te prends dans ses bras par derrière, tu sens son torse contre ton dos et fermes les yeux en imaginant au noir complet, puis, l’espace vint surgir dans ton esprit te donnant des envies de meurtres. Tu as envie de mourir, maintenant. Tu le pousses et pars avec ton sac dans la salle de bain en disant prendre une douche et quand tu te regardes dans la glace, tu ne retrouves pas ton maquillage, ton noir qui masquait habituellement ton visage démoniaque. Tu as une queue de cheval aussi et tu n’as pas tes lentilles de couleur qui assombrissent tes yeux pour enlever ce bleu maritime trop profond et fragile à ton goût. Tu pousses un long soupir et commence à te déshabiller ton en te regardant. Ta peau te colle aux os, ton corps te fait peur. Tu te mords la lèvre inférieure jusqu’à ce qu’elle saigne d’un sang rouge épais, chaud. Et tu te fais couler un bain. Tu entends des pas, ceux du professeur, Mr Devries, dont tu as appris plus tôt que son prénom était Dorin. Tu sors de ton sac une paire de ciseaux que tu trouves dans ta trousse de cours et arrête l’eau. Quand ton corps s’allonge dans l’eau, tu découvres une eau bouillante mais qui étrangement te fait le plus grand bien. Tu te racle la gorge et prends une bouteille de gel douche. Tu essayes d’ouvrir ta peau et à chacun de tes coups tu déposes une noix de liquide sur ton poignet pour accentuer la douleur jusqu’à ce que tu tombes dans les pommes.

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Lorsque tu traverses la rue pour sortir du bus tu redresses ton sac de cours de façon à ce qu’il ne tombe pas. Pierre t’indique qu’il ne peut pas te recevoir étant donné que sa mère est sortie du centre de désintox et qu’elle le veut à la maison. Tu le comprends et lui dis que tu le rejoindras dans trois heures pour son cours de musique, il dit qu’il t’attendra au même endroit, près des tags de KR, tu hoches la tête et pars du côté de l’autre rue que tu ne prends pas habituellement. Mais tu as envie de marcher, alors c’est ce que tu fais, marcher, d’un pas long, calme et tu ne fais aucun bruit, le seul qu’il y a est celui des voitures et peut-être aussi celui des gémissements niais de tes camarades de classe qui rentrent ensemble en parlant de garçons, de toute façon elles ne savent que dire ça et tu te dis que c’est un peu plus intéressant que la mode, car là au moins, tu as la possibilité de connaître leurs avis sur les mâles du lycée et prend goût en entendant les noms des beaux gosses. Tu te dis qu’elles n’ont aucune chance avec Lenny car il n’aime que les chinoises, que Samwell n’aime pas les filles avec un côté branché pétasse et qu’avec Moch c’est impossible car il est gay. Pour les autres tu ne sais pas mais tu penses que leur réputation de p*ute s’agrandira s’il leur arrivait qu’elles sortent avec ce genre de mec. Et alors que tu regardes un oiseau prendre son envoles, quelqu’un te pousse. Tu te touches le front et lèves la tête en regardant la personne avec des yeux perçants. Celle-ci s’affole, semble perdue et désespérée et dit d’un anglais prononcé. ‘So sorry !’ Tu fais signe de la tête que ce n’est rien. Les débiles te lancent des remarques et tu leurs fais un doigt en leur gueulant d’une voix étouffée. ‘Bitches ! Move your pussy !’ Elles ricanent et partent en marchant un peu plus vite en regardant de temps en temps derrière elle, dans ta direction, impatientes de savoir si tu vas enfin embrasser un mec mais tu préfères gardée ta réputation de lesbienne chaudasse bien que ce ne soit pas vrai. ‘I’m the new neighbor.’ Te dit-il avec un sourire dans le coin. Sourire que tu lui rends de façon hypocrite et correctement montrée et il ne m’est pas longtemps à comprendre que tu t’en fiches éperdument. Il prend une grande inspiration et reprend la parole en espérant que tu vas lui répondre. ‘I’m Clay Hastings..’ tu tournes la tête en soupirant bruyamment et passa ton chemin pour ne pas avoir affaire à lui. ‘And you ?!’ te demande-t-il en criant. Tu échappes un rire et te retournes en marchant à l’envers, ta main sur ton sac. ‘You don't need to know. It will bring you nothing !’ Il lance une nouvelle protestation mais tu ne l’entends pas. Seulement, quand tu rentres chez toi tu fonces directement vers ta chambre pour te changer et te rendre plus belle. Non ce n’est sûrement pas pour Pierre. Tu commences à croire que c’est pour Clay mais tu te rends à l’évidence que ce n’est pas pour lui, mais pourtant, à chaque fois que tu changes d’habit et que tu te regardes dans le miroir tu te demandes toujours s’il aimerait. Si le jeune voisin te trouvera élégante. Tu prends une grande inspiration et finit par prendre des vêtements de ta mère. Tu t’observes dans le miroir. Ton côté sombre a disparu pour laisser voir une jeune fille dans un style vintage. Un vieux pull marron foncé, un jean déchiré, des chaussures à talons de la même couleur que ton haut. Tu as laissé tomber ton maquillage noir pour en mettre un dans des couleurs beige, tu portes également une paire de boucle d’oreille et des bagues. Tu t’es fait un chignon en vitesse digne des années cinquante. Tu te laisses tomber sur le lit et te demandes pourquoi tu t’es ainsi changée pour lui plaire. Oui, tu penses qu’à coup sûr il déteste ton look pratiquement gothique, triste. Tu fermes doucement les yeux et attends plusieurs secondes avant de repartir en ne prenant pas de sac, juste ton portable que tu ranges dans ta poche et files dans la rue où habites le nouveau. Tu te souviens de sa maison car tu l’as vu emménagé lorsque tu fumais une clope avec tes amis près du parc. Une boule se forme en bas de ton ventre, tu as mal à la tête et tu n’arrives plus à émettre le moindre son. Quand tu toques à la porte des Hastings tu plonges dans l’incertitude totale. Va-t-il vouloir te voir ? Et quelle sera sa réaction quand il te verra complètement changée.
Lorsque la porte s’ouvre, tu l’aperçois il crie qu’il a ouvert et tu comprends dans un sens que ce doit être sa mère qui lui parle. D’où tu es, tu vois une partie du salon et de la cuisine ainsi que l’escalier et le couloir principal et supposes qu’ils ont pratiquement finis d’emménager. Quand il se retourne pour te voir, il bascule légèrement et perds l’équilibre. Mais il ne tombe pas car sa main reste appuyer à la poignée. Il te dévisage avec des yeux fous. ‘I.. You..’ Commence-t-il tout aussi incapable que toi de parler. Tu laisses échapper un rire nerveux et il fait de même. Tu n’es pas habituée à être vêtue ainsi et tu te relookes toi-même et tu te dis que tu ne dois pas être bien différente que la version précédente, toujours aussi ridicule. ‘I’m Reagan Shaynes, your neighbor.’ Dis-tu en essayant de sourire. Il arrive quand à lui à en faire un vrai, un sincère sans réelle difficulté. Il a l’air d’ailleurs heureux que tu lui es enfin dis ce qu’il attendait. Ton nom. Tu lui as tout donné sur un plateau d’argent, bien qu’avec tes moyens se serait plutôt un bout de carton. ‘You’ve changed.’ Tu te pinces la lèvre en haussant les épaules pour approuver sa remarque. Tu as change, mais pas pour longtemps car tu ne comptes pas vivre ainsi. Ce n’est pas toi, ça te donne une image bien différente de la fille mystérieuse et imprévisible que tu es. Tu es une femme sombre, pas une simple petite pauvre qui essaye de se la jouer à la bourge. Mais, à ton changement vestimentaire radical qui ne durera qu’à peine quelques heures ou même minutes, ton côté imprévisible ressort bien énormément. Un silence se crée entre nous mais cela ne me surprend pas. J'en étais certaine de toute évidence. Je lui apprends d'ailleurs que si je me suis habillée comme ça c'est pour un délire entre amis et il m'avoue que je suis magnifique en tant normal. Je prends cela comme un compliment et pars en disant que j'ai des choses à faire, il dit de même et nous nous quittons du regard. Chaque jour, nous nous retrouvons à la sortie du bus et échangeons quelques mots. Je ne sais pas si j'ai envie d'aller plus loin avec lui. Je ne sais pas ce que je veux, mais je sais ce que je ne veux pas. le perdre.

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Ton cœur bat à une folle allure. Un couteau à la main, dirigée vers l’homme les larmes te montent aux yeux. Tu es complètement possédée par l’esprit de la mauvaise drogue que tu venais de prendre avec Mongole et Hutcher. Tu prends une grande inspiration et entends ton père te lancer des cris pour te dire de le faire. De te tuer. Attacher contre la chaise, il avait pourtant la force de se défendre mais ne le faisait pas. Il plantait ses yeux dans ceux de sa fille qu’il maltraitée. ‘You killed mum !’ Dis-tu en pleurant de plus en plus. Puis, dans un soupir il te fait comprendre que ce n’est pas vrai et tu lui demandes qui c’est alors et il te dit qu’il n’est plus lui depuis longtemps, que l’ivresse de la folie la emporter. Ton père te dit que tu seras pareil après. Il te dit que si tu pars, si tu vas sur les routes tu deviendras complètement terrorisée, paranoïaque tu dis que non et au bout d’un moment il se détache, te prend dans ses bras et sans t’en rendre compte le couteau se plante près de l’estomac de l’homme. Tu le lâches et il tombe inerte sur le sol. Tu ne sais pas comment t’en sortir.. Que faire ? Tu t’approches de lui et l’observes avec la plus grande insistance. Le temps a l’air de t’échapper. Tu n’arrives pas à te dire que tu l’as tué, alors, pendant des heures tu ne fais que de le regarder, essayer de te faire rentrer dans la tête de l’action que tu as faite. Tu prends une grande inspiration et tu tombes sur son corps, morte de fatigue.
Quand tu te réveilles tu te frottes les yeux de fatigue. Le même corps, au même endroit est allongé près de toi. Tu essayes de trouver un plan pour te sortir de cette galère mais la drogue qui parcourt ton corps est encore présente en toi et tu n’arrives pas à réfléchir, pourtant tu dois appeler la police maintenant, sinon le corps sera bien trop vieux pour donner la moindre excuse. Tu te laisses plonger dans un autre sommeil et seulement lors de ton deuxième réveil tu les appelle en disant que tu as retrouvé ton père dans un état pitoyable sans pour autant dire que celui-ci est mort. Tu n’arrives pas à prononcer ce mot. A te dire que tu es une tueuse. Que tu as tué ton propre géniteur, c’est simplement une honte pour toi.

Lorsque la police arrive elle donne plusieurs preuves pour prouver son innocence. La police ne cherche plus à savoir et finit pas se dire que c'est un suicide. Clay, avec qui elle sortait, part pour New York pour finir ses études. Reagan se retrouve donc seule et abandonne ses études de design pour parcourir les routes, découvrir de nouvelles villes et aller à Los Angeles depuis l'âge de vingt-et-un an. Elle ne sait pas combien de temps cela durera mais une chose est sûre, c'est qu'au moins, la femme ne pensera pas à son passé. Encore moins avec Yaël comme compagne de voyage qu'elle a rencontré sur l'Autoroute.