→ Carpe Diem, c'est ma devise. Tout ce que je fais est en rapport avec ces deux mots. Enfin, ces trois mots si on les traduit : cueille le jour ou profites du jour présent.
→ Extrêmement bordélique, je ne sais jamais où est rangé quoi. Dans mon esprit, c'est pareil, bordélique. Mais mine de rien on s'y habitue, vous verrez
→ Je déteste l'autorité et tout ce qui peut s'y rapporter. J'aime faire ce que je veux et quand je veux même si ça ne rentre pas dans l'éthique ou si ça ne plaît pas à tout le monde.
→Rêveuse, je crois encore au prince charmant. Ca ne m'empêche absolument pas de voir des hommes à droite ou à gauche mais je suis persuadé qu'un homme est là, pour moi, quelque part.
→ Je déteste le café. Une seule goutte et je deviens une véritable pile électrique. Déjà que je ne tiens pas trop en place habituellement mais avec de la caféine dans le sang je suis innarêtable.
→ Je ne tiens absolument pas l'alcool et bien que j'adore faire la fête, j'essaie d'éviter la bouteille, ça peut m'éviter des mauvaises surprises au réveil (et ça rime en plus haha)
→Je suis très sociable voire même un peu trop. Je n'hésite pas un seul instant à aller vers quelqu'un que je ne connais pas pour lui demander... Et bien tout et n'importe quoi.
→ Souvent de bonne humeur, je ne hurle que très rarement mais attention à vous si vous êtes dans les parages, ça mord !
→ Je tape dans les murs quand je suis énervée quitte à m'arracher la peau des mains.
→ J'adore conduire des voitures de sport.

- Fiou, alors c'était ça d'avoir les crocs? D'avoir faim au point d'avoir envie de se manger la main? De ne même plus se rappeler le goût de la dernière chose de ce que l'on avait mangé? Ca devait être ça. Et c'était lamentable. En fait, j'étais dans un état lamentable à ce moment là. Pas de nourriture, pas de douche, pas de chambre, rien. Rien que moi et ce sac à dos élimé jusqu'à la moelle. Ca fait trois jours que je parcoure Paris pour essayer de me trouver un boulot, un toit, enfin n'importe quoi qui me permettrait de ne plus dormir dehors. Il fait froid au mois de mars sous les ponts, croyez-moi. Partir à l'aventure c'est bien joli mais c'est mieux quand on est équipé. Et équipé je ne l'étais pas. Je venais de décider de quitter ma famille d'accueil. Celle-ci n'avait pas été trop désagréable contrairement à celle que j'avais pu avoir avant. La preuve en était, j'étais restée pendant 8 ans avec eux. Mais il fallait que je vive, que je vois de quoi le monde était fait. Alors, rien de plus simple : je suis partie, sans rien demander à personne. On m'a toujours dit que j'étais la reine pour me sortir de toutes les situations et pour me débrouiller par mes propres moyens. Il était temps de prouver que ces rumeurs étaient vraies. Oui mais en attendant, il fallait que je trouve un coin où dormir un peu et où manger un morceau sinon je ne trouverais jamais un employeur. Quoique vue ma tête je pourrais peut-être posuler à Disneyland, je ferais un très bon vampire je pense.

-Ca y est c'est décidé ! Je pars, je m'en vais, je me casse, je me barre. Ciao la France, à bientôt (ou pas). Je vais vivre ma vie, je vais pas faire fortune mais je vais voir du pays et ça, c'est juste un de mes plus grands rêves. Soyez heureux pour moi, je le suis pour vous en tout cas.

-New-York. La Grosse Pomme. Je ne peux pas dire que ce soit ma ville préférée mais elle en jette en tout cas. C'est là que tu mesures l'intensité d'une petite chose telle que toi. Tu es juste infiniment petit par rapport à cet infiniment grand.
Je travaille, je gagne ma vie comme je peux. C'est pas le grand luxe mais c'est déjà pas si mal. Mais je ressens le besoin de partir, d'aller voir ailleurs. Le monde m'attire c'est indéniable. je veux voir ce qu'il y a après, autour. Et j'irais voir ce qu'il y a autour. Il faut juste me donner du temps et quelques moyens mais j'y arriverais. Impossible n'est rien pour celui qui a de l'audace et de la motivation à revendre ! Je fais partie de ces personnes qui ne lâchent rien tant qu'elles n'ont pas ce qu'elles veulent.

-Hé bien ça y est, retour à la case départ. Non pas la France, la Grosse Pomme ! J'ai voyagé partout pendant un an. J'ai vu de magnifiques choses. J'ai rencontré de magnifiques personnes mais surtout, j'ai accompli un de mes rêves. Et ça, ce n'est pas donné à tout le monde. Je mesure ma chance et je la savoure, quel bonheur ! Je pourrais dire que j'ai vu et que j'ai vécu. Que j'ai vaincu, peut-être pas encore mais l'avenir nous le dira. En attendant, je repars. Sur les routes encore et toujours. Ma vie est ainsi depuis que je suis arrivé ici et çe ne me déplaît franchement pas. J'en suis même comblée. A moi les voyages, à moi les petits boulots merdiques pour manger le soir, à moi les voyages dans des bus ou des camions crasseux, à moi les heures de stop au bord d'une route interminable, à moi les nuits dans des granges qui s'écroulent presque, à moi le bonheur, à moi la vie !