→ La clope me stimule. La clope me tue jour après jour.
→ J'aurais voulu être rousse avec de belles anglaises. C'est dit.
→ Baptiste, Andrea, Saoirse, Leon, Axel sont mes prénoms préférés.
→ C'est un plaisir fiévreux qui me submerge quand je m'empare de mon violon, quand j'effleure de mon archet les cordes tendues, j'imagine que c'est un Stradivarius, que j'suis capable d'être soliste sur un concerto de Tchaïkovski avec un orchestre philharmonique derrière moi, j'oublie momentanément que je suis cette pitoyable vendeuse de donuts qui pue le gras à trois mille.
→ Emphysème est un mot qui a été banni de mon vocabulaire.
→ Je rêve de signer Hilfiger un jour, sur mes reçus.
→ Paradoxe je suis, paradoxe je resterai.
→ Je vous un culte à Goran Bregovic et Emir Kusturica, ces deux types si fascinants, bourrés de talent, qui ont vraiment quelque chose à partager contrairement à Beyonce ou autre Jennifer Lopez. (Alen Ademovic promet lui-aussi.)
→ Les escargots sont mon péché mignon (les Français n'ont décidément pas tort.)
→ Il y avait dans son regard une animosité qui me terrifiait, un dédain impitoyable, une haine qu'il ne cherchait pas à dissimuler. Tobias, il me détestait parce que je lui avais volé ses parents, j'avais piétiné sa place d'enfant unique, je m'étais incrustée comme une mal-propre dans sa famille à la perfection étourdissante, et c'est pourtant Tobias, ce Tobias qui ne sera jamais mien qui a assassiné ma pureté à coups de reins. Ses lèvres avaient un goût de citron trop acide, ses caresses étaient presque trop douces, et je ne pouvais pas m'empêcher de penser, d'espérer fort, fort que Tobias était cet Ezekiel qui m'avait repoussée sans ménagement.