Reagan Shaynes
I'M BAD(ASS), DEAR SANTA
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▶ Arrivé(e) le : 05/01/2012
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HIGHWAY TO HELL
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▶ come along for the ride :  |  Sujet: I WOULD FIND A WAY (andreas) Dim 8 Jan - 19:55 | |
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Tu sors de la voiture avec un mal de cou phénoménal. Ton amie, devant avait discuté tout le long du trajet avec le conducteur et, ne trouvant pas le sentiment de devoir parler tu t’étais tu tout le long du voyage, de toute évidence tu n’aurais rien trouvé à dire à ce geek fou de consoles diverses. Celui-ci, est, selon lui, le champion de bowling sur wii. Il vous avait d’ailleurs demandé le long du voyage si vous souhaitiez rentrer chez lui pour qu’il vous montre ses prouesses, mais, Yaël voyant que tu n’étais pas emballée par l’offre lui avait donné une réponse négative. En sortant de la voiture elle te lance nombreuses insultes car elle sait que vous devriez taper dans votre argent pour une chambre d’hôtel s’il fait trop froid pour dormir dehors, et que, malgré le comportement intéressant selon toi, cela valait le coup. Au moins pour avoir de quoi manger et dormir sans rien donner en retour. Tu lui dis qu’elle n’avait qu’à dire oui et ne pas penser à toi mais elle te répond que vous êtes une équipe et que jamais tu ne te la joueras solo. Que cette solidarité compte plus que tout au monde, et que, sans toi cette expérience ne sera pas aussi drôle même si cela a nombreuses contraintes, comme les sacrifices, comme là. Son discours te fait sourire et tu te jettes sur un sol en te tordant le cou pour enlever tout tes nœuds. Elle te pose quelques questions mais tu ne réponds qu’à certaines. Il doit être vingt heures car il fait déjà nuit et ton ventre crie famine. Yaël échappe un rire en entendant ton estomac gargouiller et sort une salade dans une boîte que vous avez achetée récemment en supermarché. Pour éviter les débordements vous la partagez et tout le long de ce court repas plusieurs délires vous insistent à rire de tout cœur. La blonde a raison, sans l’autre, cette aventure n’aurait pas le même sens et que, tu ne serais sûrement pas au même endroit en train de manger une salade campagnarde sur un banc avec une fille exceptionnelle. Quand vous finissez de manger, une bonne demi-heure est passée et vous prenez le choix de ranger vos affaires dans un bâtiment désert même si cela prend le risque qu’on vous les fasse voler, tu espères que non et te dis que ce n’est pas la première fois que vous ferez ça alors tu essayes de ne pas t’inquiéter pendant toute la marche en direction de la place commune. Yaël t’avoue que ce serait une bonne idée de dormir dans ce bâtiment, tu dis que tu approuves son choix bien que tu t’en fiches éperdument.
Tu soupires parce que tu en a marre de ce qu’elle raconte et tu lui dis que tu aimerais seule. Habituée par cette demande, elle part sans ronchonner vers une direction complètement différente et tu continues ton chemin en te disant qu’elle doit être encore déçue que vous vous quittiez. Mais même si tu aimes être accompagnée, tu aimes également ta liberté et vivre constamment avec quelqu’un n’est pas ta spécialité. Vous ne vous êtes pas donner d’horaires précis alors tu imagines qu’elle va aller dans un bar et qu’ensuite elle va aller à votre habitation complètement temporaire d’ici une heure ou deux. De ton côté, tu ne veux pas la rejoindre maintenant. Tu aimerais faire des conneries, tu aimerais aussi chanter avec une guitare basse, tu aimerais également passer du temps avec ta défunte mère ou tout simplement imaginer des meubles modernes dont tu seras la réalisatrice. Mais tu ne vas rien faire de tel, tu vas juste t’assoir sur la fontaine qui ne marche plus, allumer une clope et attendre que le temps passe et peut-être rejoindre un groupe de personnes pour au final ne pas être seule et rencontre d’autres gens. Ça te permet d’avoir une liste de connaissances qui t’aide parfois en cas de panne ou tout simplement découvrir de nouvelle chose. Cependant pour le moment tu restes d’un avis neutre, solitaire et t’allonges sur le banc, prenant de longues taffes en regardant le ciel sans étoiles. Minable vie. Minable vie que tu aimes, que tu veux garder et que pour rien au monde tu arrêterais. De toute évidence, rien ne t’attache quelque part. Personne ne t’attend. Personne ne t’aime. Tout en fumant, tu essayes de te rappeler des dernières paroles de ton père mais tu as l’étrange impression de te souvenir qu’il c’était laissé faire et t’avais même dit de foncer, de ne pas rester qu’une idiote gamine qui aura un boulot prestigieux et deviendra une maman sans beauté. Oui, tu as l’impression qu’il souhaitait que tu restes seule comme une salle chienne, comme toi, que ta vie soit complètement rongée par la noirceur de l’emmerde et au final, si c’est ce qu’il souhaitait que tu fasses, il doit être bien heureux. |
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