ABBIE E. WEISS ◮ put a gun down.

Citation :: ABBEY LEE KERSHAW @LEATHERCATS, TUMBLR.
ABBIE ERIN WEISS

▬ ÂGE : dix-neuf ans. ▬ DATE DE NAISSANCE : le quinze janvier. ▬ LIEU DE NAISSANCE : newport, rhode island. ▬ ÉTUDES / PROFESSION : serveuse par-ci par-là. ▬ STATUT : célibataire. ▬ GROUPE : hit the road jack. ▬ CÉLÉBRITÉ : abbey lee kershaw.

dix trucs inutiles à savoir sur toi.

→ Elle a décidé de partir sur la route pour fuir sa ville natale qui renferme son passé douloureux qu’elle désirerait oublier.
→ Son ex petit-ami, Jake, était un drogué qui ne l’aimait pas et qui considérait les femmes comme des objets, des jouets qui servaient à la distraction. Abbie était plus jeune et éperdument amoureuse de ce bel apollon. Elle a foncé droit dans le mur, sachant néanmoins les conséquences que cela allait avoir. Elle l’aimait de tout son cœur, de toute son âme et aurait, autrefois, tout donné pour lui. Ce dernier n’aimait guère la belle jeune fille et se servait d’elle. Mais l’amour rend aveugle, vous savez. Alors cette enfant, cette petite fille prénommée Abbie fermait les yeux. Pour elle, tant qu’il était auprès d’elle, le reste importait peu. Mais elle a mûri, et s’est rendue compte du calvaire que lui faisait vivre l’homme qui fut, jadis, son petit ami. Et puis un beau jour, elle est partie. Elle est partie, parce qu’il avait tenté de la frapper. Elle a fui ces horreurs, cette souffrance constante. Elle est partie comme une voleuse pour soigner son pauvre cœur.
→ Le départ de la belle est dû à plusieurs raisons, notamment à cause de sa famille. Elle est fille unique, elle n’a donc eu personne afin de la soutenir dans chaque épreuve de sa vie. Sa mère est partie dans les bras d’un autre homme lorsque la jeune fille n’était alors âgée que de seize ans seulement. Son père, ne s’étant pas remis de cette douloureuse rupture, s’est plongé dans l’alcool et les bienfaits qu’il peut apporter psychologiquement. Il a sombré, une chute lente et lancinante. Puis il ne considérait plus Abbie. Elle avait l’impression d’être un fantôme, errant dans les couloirs de la maison. Cette grande demeure, qu’elle a pourtant dû quitter dès lors que son père l’a mise à porte. Elle n’a pas compris qu’elles étaient les raisons qui l’ont poussé à agir ainsi, mais la belle jeune fille n’a pas cherché à savoir. Elle ne voulait plus de tout cela. Elle s’est donc retrouvée à la rue, avec dix dollars en poche et sa vieille voiture pour lui tenir compagnie.
→ La dernière raison qui l’a poussée à quitter Newport fut la nuit où elle assista à un meurtre. Alors qu’elle vagabondait, comme à son habitude, dans les rues, elle entendit des hurlements non-loin de l’endroit où elle se trouvait. Abbie n’était âgée que de dix-sept ans. Curieuse, peut-être un peu trop, elle s’est alors dirigée vers le lieu d'où provenaient ces cris. Elle aurait préféré ne jamais assister à cela, car cet évènement restera à jamais marqué dans son esprit et hantera ses nuits. Une détonation retentit et une jeune femme s’écroula sur le sol. Le jeune homme venait de dégainer son flingue en un éclair et de la tuer de sang-froid.
→ Ce qu’elle ne savait pas, c’est que le jeune homme l’avait remarquée un peu avant qu’elle ne prenne la fuite, et qu’il tenta durant quelques semaines de la traquer afin de la tuer à son tour. Deux années plus tard, elle croisera Andreas - qu’elle ne connaîtra que sous le nom de Connor – et le reconnaîtra à cause de ses iris émeraude.
→ C’est une jeune femme froide et forte. Malgré son visage enfantin, ce dernier demeure fermé, Abbie semble intouchable. Lorsqu’elle ne connaît pas, elle est très agressive et peut se montrer violente si on l’est avec elle. Aussi, elle peut se révéler cruelle dans ses propos. Mais tout ceci n’est qu’une carapace afin de cacher sa vulnérabilité. La belle est tout simplement une grande enfant torturée par ses vieux démons. Blessée par la vie, son cœur n’est que noirceur. Néanmoins, dans ses yeux on peut distinguer une lueur d’espoir, celle qui pourra rallumer la flamme qui dansait auparavant dans ses belles prunelles bleues. Elle peut se montrer très douce et est très tactile.
→ Elle erre sur les routes avec sa vieille voiture. Elle est très usée mais elle ne peut s’en séparer.
→ Sur la banquette arrière de cette dernière, elle y conserve un grand tableau. Elle y accroche des photos de personnes qu’elle a connues et appréciées dans les villes où elle s’est arrêtée durant quelques mois.
→ Elle s’arrête souvent dans la première ville qu’elle juge belle et accueillante. Elle y reste ainsi quelques mois et essaie de trouver un travail de serveuse dans un quelconque endroit qu’il soit, pour pouvoir manger et mettre de l’essence dans sa voiture.
→ Elle aime beaucoup la danse. Lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant, elle suivait des cours de danse classique. En grandissant, elle a arrêté ces fameux cours. Chose qu’elle regrette beaucoup, mais, de temps en temps, lorsqu’elle se retrouve seule, elle aime faire quelques pas et se plonger dans cet univers qui lui permet d’oublier ses maux. Le fait que, jadis, elle ait vêtu la tenue d’une de ces danseuses classiques –qui se font souvent charrier- est un secret qu’elle conserve enfoui au fond de son cœur et qu’elle ne délivre à personne.

Mais moi je l’aime tu sais ! Je l’aime comme ce n’est pas permis. Je l’aime, je l’aime, je l’aime.

" Cher journal,
J’ai des choses à te raconter. Je ressens ce besoin de t’écrire ce que j'éprouve. « Tu devrais arrêter de le côtoyer tu sais. Des types comme ça, ça te détruis. Tu vaux mieux que ça » m’avait-on dit. « Mais je m’en fous, moi je l’aime ! » avais-je rétorqué. Pourquoi désirent-ils rompre notre amour, notre union ? Jake est mien, et je ne laisserai personne me l’arracher. Je l’aime comme je n’ai jamais aimé une personne, c’est fou, tu sais. J’aime tout de lui, chaque parcelle de son être. J’aime ses défauts. Je les aime parce qu’ils font de lui ce qu’il est, et la noirceur de son âme ne me repousse en rien. Je sais qu’il est bousillé, tu sais. Oui je le sais, parce que j’étais là quand il pétait son câble, quand il balançait tout, qu’il était hors de lui. J’étais là, j’ai conscience qu’il est détruit, mais moi je l’aime comme ça. Moi je l’aime avec tous ses défauts. J’aime sa beauté froide. J’aime ses cheveux noirs tout le temps en bataille. J’aime ce petit sourire en coin qu’il a quand quelque chose lui plaît – lorsque ce petit rictus apparaît quand il me regarde, tu ne peux pas savoir à quel point cela réchauffe mon cœur. J’aime ses yeux d’un bleu étincelant, ce regard perçant qu’il possède et qui me donne l’impression qu’il lit en moi comme dans un livre ouvert. Je l’aime de tout mon corps, de toute mon âme. Je suis dévouée à lui, je pourrais me damner rien que pour ses beaux yeux. "

Abbie était allongée sur le canapé, sa longue crinière blonde retombant sur le sol telle une cascade. Elle écoutait une musique qui lui rappelait tout l’amour qu’elle pouvait bien avoir à l’égard de Jake. Elle songeait à lui constamment. Ce qu’il pouvait faire quand elle n’était pas à ses côtés. Si lui aussi pensait à elle de temps en temps, telle une gamine amoureuse qui désirait que l’homme qu’elle portait dans son cœur l’aime autant qu’elle le faisait.
Il n’était pas là. Encore une fois. Il doit être avec ses potes en train de se bourrer la gueule pour oublier, songea Abbie avec haine. Petite fille avait mal au cœur, petite fille se questionnait sur l’amour de sa vie. Elle ferma les yeux, le cœur au bord des lèvres, les larmes aux yeux. L’aimait-il vraiment comme elle, elle l’aimait ? La porte claqua. Elle se releva, surprise, tout en reniflant. Elle avait peur de découvrir Jake complètement ivre et agressif. Il posa sa veste sur une chaise, puis se retourna et s’approcha d’Abbie, un petit rictus accroché à sa lippe. Il déposa un baiser sur sa joue et elle en profita pour humer son odeur délicatement. La belle fut apaisée lorsqu’elle sentit la senteur qu’elle aimait tant, le parfum fort et sucré qu’il portait chaque jour et non cet arôme écœurant qu’était l’alcool. Jake observa avec minutie Abbie, puis il se mit à froncer les sourcils. « Qu’est-ce que tu as ? » questionna-t-il. « Rien. Rien d’important, ne t’en fais pas. » répondit la belle tout en déposant sa main sur la joue du bel apollon. « T’es sûre ? » « Oui, oui. » assura-t-elle, les yeux brillants. Il la considéra avec attention, et elle eut l’impression d’être mise à nue en une fraction de secondes. Son regard était tellement profond qu’il lui faisait perdre les pieds durant l’espace d’un instant. « Non. Non, je sais qu’il y a quelque chose. » dit-il d’un ton plus dur. « Jake, il n’y a rien, je… je t’assure. » balbutia-t-elle. Son cœur était compressé, il voulait sortir, il manquait d’air. Il voulait hurler tout ce qu’il pensait, ce maudit cœur. Abbie ne parvenait pas à le faire taire, à le faire cesser de battre aussi fort contre sa poitrine. Jake n’avait de cesse de la regarder ; il avait décelé dans ses yeux une détresse immense. La jeune fille ne put se contenir plus longtemps, et une larme s’échappa de ses beaux yeux bleus, roula sur sa joue et vint s’écraser dans son cou. Le jeune homme fut surpris, puis prit la belle dans ses bras. Elle se blottit contre lui, et éclata en sanglot. Lorsqu’elle se redressa, il déposa un doux baiser sur ses lèvres, et la belle se mit à frissonner. « Je t’aime. » susurra-t-il à son oreille. Oh, qu’elle l’aimait, qu’est-ce qu’elle pouvait l’aimer ! Ce qu’elle ne savait tout simplement pas, c’est que Jake était un beau menteur…

* *
*

« Cher journal,
Certaines choses ont changé. Jake a changé. Il n’est plus celui que j’ai connu et je doute de son amour à mon égard. Je ne sais pas… Il est distant, tu sais. Il lui arrive de me hurler dessus sans raison. J’avais des doutes quant au fait qu’il prenne de la drogue, mais maintenant j’en suis certaine, puisqu’il la prend devant moi. J’ai mal au cœur. J’ai mal, mal au cœur, si tu savais ! Je pleure tous les jours. J’ai envie d’ouvrir mon cœur et de jeter tout mon amour pour lui à ses pieds, de piétiner tout ça. Il ne me regarde pas. Il me ne me regarde plus. Tout ça me détruit, me bouffe toute entière. Et à cet instant, certaines personnes auraient la joie de me déclarer : « Je te l’avais dit ! ». Mais qu’elles aillent se faire foutre, sincèrement ! J’ai aimé l’aimé. J’ai adoré ses baisers et on n’avait pas le droit de m’arracher ça, non, on n’avait pas le droit ! »

La belle était assise en face de lui. Ils mangeaient en silence, comme depuis des mois maintenant. L’homme qui fut, jadis, celui qu’elle portait dans son cœur n’était plus le même. « C’est froid. » lança-t-il, dur comme la pierre. Elle ne répondit pas. Elle se contentait de souffrir en silence des remarques déplacées de Jake, de son ton si dur, autoritaire. Elle était lasse de tout ça. « Tu réponds, quand je te parle ? » Elle ne releva même pas la tête, et continua de déguster son repas qui était à la bonne température, pourtant. Le poing de Jake vint s’abattre sur la table, faisant sursauter la belle. Son cœur eut un raté, et elle se leva en vitesse. Elle ne voulait pas faiblir devant lui, elle ne voulait pas pleurer. Elle s’enferma dans la salle de bain et déversa toute sa tristesse, tout son désespoir. Pendant des heures, elle resta ainsi, recroquevillée sur elle-même, laissant s’écouler des larmes tranchantes qui lancinaient le siège de ses émotions – qui était déjà bien abimé. Mais la petite fille était toujours éperdument amoureuse du bel apollon. Alors elle se releva, et sortit, le cœur lourd. Il était toujours là, il n’était pas parti. Il était assis sur le canapé, il semblait serein. Il était beau. Mais ce n’était plus le même homme qu’elle avait connu, non. Abbie frissonna. Elle aurait tellement aimé goûter une nouvelle fois à ses lèvres, qu’il fasse vibrer son cœur comme autrefois. Elle s’installa à ses côtés, prête à lui montrer une nouvelle fois son amour, prête à tout lui déclarer. Parce que oui, malgré tout ça, la belle l’aimait encore… « Jake ? » dit-elle, d’une voix douce. Il ne la regarda pas. Il ne la regardait plus.

« Cher Journal… J’aimerais te raconter l’histoire d’une fille, éperdument amoureuse d’un beau jeune homme. Ô, qu’il était magnifique ! Elle l’aimait très très fort. D’un amour passionnel, tu sais. Elle songeait tout le temps à lui, et… elle aurait aimé que cela soit réciproque, mais cela ne le fut guère. Le garçon n’était jamais là, la prenait rarement dans ses bras, l’embrassait peu souvent et ne lui disait quasiment jamais qu’il l’aimait. Tu sais, ce garçon, il était détruit. Complètement anéanti. Et ça détruisait la jeune fille aussi. Mais elle éprouvait tellement d’affection à son égard qu’elle fermait les yeux sur tout ça. Et puis un beau jour, il a changé. Il est devenu plus agressif, plus distant qu’il ne l’était déjà. Tu sais, ça a beaucoup aggravé leur relation. Et au jour d’aujourd’hui, c’est le néant. Un désert, un champ de bataille où il ne reste que l’épave du cœur de la jeune fille. Elle est détruite, elle aussi. Elle a mal, et elle aimerait juste qu’on lui extirpe son cœur afin d’atténuer sa douleur. Lui, c’est Jake. Et cette fille que je te raconte, la sombre idiote qui est tombée dans son piège, celle qui n’est plus que l’ombre d’elle-même… C’est moi. »

Citation :: ▬ Pseudo / Prénom money honey./audrey ▬ Âge ça intéresse quelqu'un sincèrement ? ▬ Commentaires ça fait du bien de retrouver le forum... pour ceux que ça intéresserait, j'étais "Evelyn A. Bradford", alias megan fox. ▬ Dédicace à mon chat des bois... et à une certaine "ananas". :Whistle: