→ Brillante pianiste elle aurait voulu en faire son métier mais ses parents n’étaient pas du tout d’accord avec cela. Pour eux la musique n’est qu’une passion et on ne peut pas vivre correctement de cette manière. Elle aurait aimé continuer à jouer mais elle n’a plus du tout le temps entre le ranch, ses tâches ménagère et son fils elle n’a plus retouché à cet instrument depuis plus de quatre ans. Pourtant son vieux piano prend la poussière dans sa maison.

→ Kessy ne supporte pas l’alcool, dès qu’elle commence à boire un peu plus que de raison elle devient une femme différente de celle qu’elle est. D’après son mari elle devient une séductrice à tendance manipulatrice alors que dans la vie de tous les jours c’est une femme tout à fait normale. Depuis que celui-ci lui a dit cela elle a arrêté de boire et ne prend qu’un verre de vin de temps en temps.

→ Fumeuse depuis l’âge de quinze ans c’est le plus gros défaut de Kessy. Elle a commencée à fumer après un pari ridicule au lycée mais n’a jamais réussis à se détacher de ce poison. Elle est consciente que c’est mauvais pour elle mais elle ne peut pas s’en empêcher dès que son fils dort elle va rapidement à la fenêtre. C’est son seul plaisir du soir.

→ Elle a un fort caractère malgré son physique de femme plutôt frêle, elle ne supporte pas d’échoué sur quelque chose. Véritable acharnée elle ne se démonte jamais mais sait reconnaître lorsqu’elle ne sait pas faire quelque chose. A ce moment précis elle a toujours un sentiment d’échec et ne le vit pas toujours bien mais finit quand même par demander de l’aide à son voisin par exemple.

→ C’est sa grand-mère maternelle qui l’a élevée pendant des années, durant tout ce temps elle a appris à coudre et à faire la cuisine. Elle lui disait qu’avec de bon plat on pouvait apaiser n’importe quel conflit. Elle est donc resté avec cette idée en tête et dès lors qu’elle a quelque chose à se faire pardonner ou pour remercier les gens elle apporte une tarte ou des gâteaux. Certes ça fait un peu la petite maison dans la prairie mais c’est ainsi que je fonctionne.

→ Kessy n’est pas très sûre d’elle du moins physiquement parlant. Aussi, dès lors qu’un homme l’aborde pendant qu’elle fait ses courses ou au ranch et qu’il ose la complimenté elle devient aussi rogue qu’une tomate. Elle a beau avoir la trentaine elle rougit encore comme une gamine de seulement quinze ans. C’est plutôt pathétique pour elle mais on ne peut pas empêcher un corps de s’exprimer, n’est-ce pas ? Généralement ses mains se placent directement sur son visage pour le recouvrir. Elle a beau rougir comme une adolescente encore farouche elle a encore honte. Elle ne veut pas passer pour une gamine naïve alors qu’elle est adulte et mère de famille.

→ Elle n’a pas réellement de peur mais elle a pourtant deux grosses phobies qui lui ont pourrie la vie pendant des années. La première c’est sa peur de l’hôpital. Aussi quand elle a dû accouchée toute seule dans ce lieu elle a dû lutter pour ne pas faire une crise de panique en plus de la douleur causée par son enfant. Et la seconde phobie c’est la claustrophobie. Être enfermé dans un lieu fermé et exiguë c’est surement ça plus grande peur. Rien que de voir des personnes à la télévision enfermé dans une petite pièce elle fait une crise panique. Avant qu’elle ne vive par ici, elle ne supportait pas les ascenseurs et préférait monter les escaliers même si elle se rendait au dernier étage plutôt que de grimper dans cet engin.

→ Là où les enfants quand ils sont petits veulent être astronaute ou princesse, elle elle souhaitait simplement devenir maman. Depuis très jeune elle a ressenti le besoin d’avoir des enfants et de pouponné. Très vite elle est devenue babysitter et son amour pour les enfants l’a amené à vouloir devenir institutrice. Son plus grand plaisir était de s’occuper des enfants, les voir rire, évolué, grandir… Elle a toujours eu le rêve secret d’être mère d’une grande famille. Elle souhaitait avoir dix enfants. Bien malheureusement elle n’en a eu qu’un seul et ce n’est pas à trente ans qu’elle en aura d’autre. Surtout pas avec un mari parti au front. Elle n’est pas malheureuse et aime son fils mais parfois elle se rend compte qu’il y a un manque dans sa vie et que son ancien métier lui manque.

→ Comme toutes les femmes Kessy aime les fleurs. Elle aime être en présence de fleurs et de plantes. Lorsqu’elle était seule dans son appartement de jeune femme, elle parlait à ses fleurs comme si elles étaient des personnes. Chaque être vivant à le droit à une considération spéciale. Les fleurs étant des êtres vivants pour elle, elle se devait donc de leur parler et de s’en occuper comme si elles étaient de sa famille.

→ Au-delà de tout cela, la jeune femme est une femme très intègre, quelqu’un que l’on apprécie parce qu’elle a une grande sagesse et qu’elle est généreuse. C’est une femme fidèle que ce soit en amour ou en amitié. Elle a beaucoup de mal à comprendre comment un homme ou une femme pouvait tromper son conjoint sans aucun état d’âme. Ce n’est pas une femme prude et vieux jeu c’est simplement qu’elle croit encore que l’amour en général est symbole de fidélité.

Citation :

▬ Pseudo / Prénom ici. ▬ Âge 22 ans. ▬ Commentaires J'aime beaucoup le contexte et bien entendu ce scénario sinon je serais pas là Bonne année à tous !! . ▬ Dédicace ici.

Je ne crois pas que ce soit très utile que je parle de ma naissance et de ma famille ? Certes ça fait partie de la vie mais quand cette vie n’est pas celle que l’on souhaite et que l’on aimerait l’effacer d’un seul coup de gomme est ce que l’on doit remuer le couteau dans la plaie en la racontant encore une fois ? Très bien. Vous l’aurez donc voulu. Je suis née dans la cité des anges le 3 avril 1982, j’aurais pu être la fierté de mes parents mais les Davenport ne voulaient pas de petite fille aussi frêle que moi, ils voulaient un petit garçon, il voulait qu’un seul enfant en plus alors que ne fut pas leur déception quand le médecin leur a annoncer que j’étais une petite princesse et non un petit gars. C’est malheureux mais c’est vrai. Ils m’ont tout de même appelé Kessy, mais l’affection n’y était pas et la déception des débuts n’est pas partie avec le temps. Bien au contraire. Mes parents n’étaient pas des personnes violentes, je n’ai pas eu la pire des éducations, je n’ai pris aucun coup et je peux même dire qu’ils étaient agréables avec moi quand il y avait du monde. Mais le reste du temps j’étais inexistante à leurs yeux. Ça a forgé mon caractère je pense. D’une certaine manière c’est grâce à ce comportement que je suis devenue indépendante rapidement, que je suis devenue celle que je suis aujourd’hui, une femme forte, qui n’a besoin de personne pour vivre ou presque. J’ai donc grandis seule sans personne pour m’aider, je me suis élevée seule, mes parents vagabondaient entre les soirées chics et les voyages, je me retrouvais seule parfois une petite semaine. Sois disant que c’était pour mon bien, au moins je ne serais pas une assistée comme les autres. Je trouve ça idiot de dire cela à une gamine de cinq ans mais bon chacun éduque ses enfants comme ils le veulent. Moi je sais que mon fils ne m’entendra jamais dire ça. Jamais je le laisserais seul plus d’une demie heure et surtout pour aller faire la fête avec le gratin de Los Angeles. Y a vraiment des gens qui devraient être stérilisé à la naissance. Bref. C’est donc ainsi que j’ai vécue. Avec une famille loin de moi et aucun autre enfant avec qui vivre normalement.

« Prends tes affaires Kessy ! Oh Kessy tu te bouges oui, je te dis de prendre tes affaires tu pars chez ta grand-mère ! » Dix ans. Mes parents me mettaient dehors, ils avaient gagné une belle petite somme je ne sais comment et ils décidaient de partir faire le tour du monde, seuls, leur gamine n’avait pas de place pour venir. J’avais mes cours moi voyons. C’est donc avec un plaisir non feint que j’ai mis mes dernières affaires dans ma valise. J’allais quitter ma prison dorée et vivre chez ma grand-mère au Texas. Une petite ville tranquille ou je pourrais être enfin moi-même. Ma grand-mère était une femme adorable, que j’ai toujours respectée et aimait tendrement. Sa fille, ma mère donc, n’était qu’une garce qui ne savait pas ce que l’amour voulait dire. Elle n’aimait pas sa fille mais n’aimait pas sa mère non plus. Elle n’était qu’une femme vénale accro aux billets verts. Je ne serais jamais ainsi. Je le savais. Ma grand-mère était une femme sage, elle m’a appris à coudre, à cuisiner, à m’occuper des fleurs et pleins de petites choses que les petites filles de mon âge n’aimaient pas faire. La vie de princesse j’y avais gouté pendant dix ans, je ne voulais plus de cela dans ma vie.

C’est au Texas que j’ai connu la famille Davenport. Matthew Davenport était surement le plus beau jeune homme que je n’ai jamais vu. Il avait mon âge et c’est la première personne qui est venue me parler alors que j’étais en train de cueillir des fleurs pour ma grand-mère. Je dois l’avoué j’ai eu le coup de foudre pour lui dès son premier sourire. Nous avions que dix ans alors je dirais que c’était un coup de cœur d’enfant. Entre nous ça à commencer par de l’amitié, puis il est devenu mon meilleur ami pour être enfin mon amoureux. Il a été à la fois mon ami, mon confident, mon amoureux puis il est devenu vers nos seize ans, mon amant. Mon premier amant et le seul que je n’ai jamais connu. Je sais bien que ça fait très vieux jeu et que par rapport aux femmes de maintenant qui ont des amants à la pelle je ne suis pas trop dans la norme mais je ne voyais pas l’intérêt de prendre d’autres petits amis puisque Matt était l’homme que j’aimais comme une dingue. Mon amour pour lui était tellement fort que j’aurais pu faire tout et n’importe quoi pour lui. Nous avons passés nos années lycée ensemble, il vivait chez moi une semaine, j’allais vivre chez lui l’autre semaine et ainsi de suite, nous ne pouvions pas être séparé plus de vingt-quatre heure. C’était l’amour passionnel, le bon temps. Mais après on grandit et même si l’amour ne s’atténue pas ça finit toujours par se calmer et par changer, évolué avec le temps et l’âge. Le soir de mes vingt et un an alors que j’étais au restaurant avec Matt il m’a pris la main et y a déposé un baiser avec douceur. Sa façon d’être était toujours aussi romantique, je l’aimais vraiment, mon regard posait sur son visage je souriais, heureuse qu’il soit là. « Kessy… mon ange, faut que je te parle. » J’arrête donc de sourire, fronçant les sourcils soudainement, j’étais quelqu’un de très anxieux à cette époque-là. « Voilà… ça fait maintenant cinq six ans que l’on est ensemble, amoureux, notre relation est bien, on est heureux mais j’en ai assez. Je veux plus. Alors c’est pour ça que je veux que tu deviennes ma femme. Je veux une famille avec toi. » J’étais sous le choc, mes larmes montaient dans mes yeux rapidement alors que je sentais mes membres tremblaient après cette demande en mariage. Incapable de dire quoi que ce soit j’ai d’abord hoché la tête avant de laissait tombé un petit oui, timide. J’allais devenir une Davenport, pour le meilleur et pour le pire. Surtout le meilleur j’en étais sûre.

Mariée à l’homme que j’aimais le plus dans toute mon existence, vivant dans la maison de ma grand-mère décédée depuis quelques années maintenant, j’étais enfin épanouie. Dans la petite école du Texas je faisais les cours à des enfants, j’aimais le contact de ceux-ci. Je voulais d’ailleurs un bébé qui tardait à venir bien malheureusement. Seulement voilà outre le bonheur je sentais que Matt voulait autre chose mais qu’il n’osait pas m’en parlait. Je pensais que la vie maritale lui déplaisait et que ma présence avait fini par l’agacer. Je pensais qu’il souhaitait partir pour une autre vie, loin du Texas, loin de moi. « Bon Matthew dis-moi ce qui te tracasse autant. Tu es mystérieux depuis quelques temps. T’es pas heureux ? » Souriant il a posé ses mains autour de ma taille avant de m’approcher de lui. Il déposa en douceur ses lèvres sur les miennes pour me rassurer alors que mon cœur battait toujours la chamade comme au premier jour. « En fait… Voilà le problème c’est que j’aime le Texas mais, j’aimerais partir d’ici et prendre un ranch c’est mon rêve d’enfant tu sais. J’ai vu un ranch à Santa Rosa se libéré et j’aimerais que l’on élève nos enfants dans un environnement rempli d’animaux et de joie. » J’aimais ma vie au Texas et partir me demandait un gros sacrifice mais je l’ai fait pour lui, pour qu’il accomplisse son rêve de gosse. Nous avons donc vendu la maison de ma grand-mère et on a donné toutes nos économies dans ce magnifique ranch. Je l’avais fait par amour. Et j’étais heureuse de voir son regard si joyeux à notre arrivé au Nouveau Mexique.

« Je suis enceinte. » « Je suis appelé en Irak pour combattre. » Nous avions dit nos deux nouvelles en même temps. L’une m’a rempli de joie, à l’âge de vingt-six ans j’étais tombée enceinte, et je portais un bébé de deux mois et demi dans mon ventre. L’autre m’a mis un coup de massue en plein dans la tête. Matt voulait faire honneur à sa famille en s’engageant dans l’armée mais on ne pensait pas qu’il serait un jour appelé à combattre. Mes yeux se sont de nouveaux remplis de larmes alors que je comprenais que j’allais devoir vivre seul dans un état que je ne connaissais que depuis six mois, sans personne et sans l’homme de ma vie. Enceinte en plus de ça. Je n’allais pas survivre à cela. Et le pire dans cela c’est que je n’en voulais même pas à Matthew, je savais qu’il faisait cela pour son pays et je trouvais ça courageux seulement à ce moment précis je pensais à notre enfant. Heureux d’être père il m’a soulevé du sol le sourire aux lèvres alors que mes hormones emportaient mes sanglots. Je pleurais comme une petite fille. Faisant une véritable crise de larme jusqu’à m’écroulait dans ses bras. Les pleures n’ont duré qu’une petite soirée avant que je ne redevienne la femme forte qu’il avait épousé. Fermant les yeux je me suis endormi consciente qu’au réveil il ne serait plus là. Au petit matin il avait disparu avant l’aube, me laissant seule avec mon bébé et le ranch. Enceinte jusqu’aux yeux j’ai dû m’occuper seule du ranch et de ma maison. Epuisée j’avais la peur au ventre de perdre le seul être qui me restait. Mon petit garçon grandissait au fond de mon ventre et j’allais me raccrochait à cela pour être heureuse. Neuf mois plus tard je donnais naissance à un petit garçon appelé Caleb. J’étais là aussi seule. Comme avant mon mariage. La nuit je dormais avec mon fils pour me réconforter et je lui parlais de son père qu’il n’a vue malheureusement que peu de fois. J’avais toujours la peur au fond du ventre, peur qu’il ne reste là-bas, peur qu’il ne meurt là-bas, je ne survivrais pas à ça. Très vite j’ai appris à garder ma hargne, à rester la tête hors de l’eau, je le devais pour Caleb au moins. J’étais seule. Je vivais seule. Mais je devais une vie de rêve à mon petit garçon. Alors j’ai combiné mon métier de maman avec toutes les tâches du ranch et les tâches ménagères, sans me plaindre une seule fois à qui que ce soit.

« Regarde maman comme je monte bien !! » Assise sur les marches de ma véranda j’admirais mon fils de quatre ans sur un cheval avec Scott, mon voisin. Je me sentais bien depuis qu’il était là, je n’étais plus seule, il était mon employé la journée et mon soutient le soir. Il était surement mon seul ami. Souriant à Caleb je regardais les deux hommes non loin de là. Et alors que mon regard se fixa quelques instants sur Scott j’ai senti mon cœur loupé un battement, une boule se formant dans ma gorge. La culpabilité. Oui je me sentais coupable. Pourtant entre nous il n’y avait rien du tout mais… il était si gentil. Si agréable. Si serviable. Et il était tellement gentil avec Caleb qui avait énormément de mal à vivre sans une présence masculine. Ces moments sont rare. Mon fils rit mais il n’est pas aussi joyeux d’habitude, la présence de celui-ci lui redonne un sourire radieux et je vois à l’éclat de son regard qu’il se sent bien. Regardant soudainement mes mains j’admirais mon alliance. J’étais mariée. J’étais amoureuse. Je ne devais pas penser à cet homme comme à un homme justement, il n’était qu’un ami, rien qu’un ami. Que dirait ma grand-mère si elle me voyait partagé ma table avec un homme autre que mon mari ? J’étais une femme fidèle. Seule mais fidèle tout de même. Sortant de mes pensées je pouvais voir Caleb venir en courant et me serrer entre ses bras, relevant les yeux vers Scott, je le remercier silencieusement du regard. Il faisait tellement pour moi. « Tu dines avec nous ce soir ? Ça fera plaisir à Cal’. » J’avais à peine dis cela que mon fils s’est accroché à la jambe de Caleb, souriant je le regardais faire. « Dis oui, s’il te plait, s’il te plait !! » Il avait accepté, devant le regard suppliant de ce petit brun un peu collant parfois. Je me relevais des marches et en faisant cela j’ai glissé tombant directement dans ses bras. Mal à l’aise j’ai mis quelques secondes avant de reprendre mes esprits. « Euh… je… pardonne moi… » Souriant légèrement je me suis enlevé de ses bras avant de rentrer faire le repas, j’étais tiraillé par la culpabilité. Cette nuit encore je dormirais mal. Torturé par tous cela. Bien que j’essayais de passer outre ça commençait à devenir un peu trop difficile.